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Date de création : 06.01.2009
Dernière mise à jour :
03.05.2020
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Nouara, la diva de la chanson kabyle : C'est Matoub Lounès qui l'a nommée ainsi. Matoub a réalisé avec Nouara l'un de ses meilleurs albums ''Hymne à Boudiaf'', le président algérien assassiné en 1992.
Il fallait assister aux séances d'enregistrement de cet album au studio de Saâd Kezzim à Ouled Fayet, (banlieue) d'Alger, pour voir cette formidable harmonie entre Matoub et Nouara. Le professionnalisme, la perfection même, le combat pour une Algérie algérienne et Tamazight animaient les deux artistes. Nouara a chanté la femme, l'amour, la cause amazighe, les droits de la personne, Tamurt avec ses tripes et sans concession. Mais avant d'arriver à cette carrière artistique extraordi--naire, extraordinaire,Nouara, de son vrai nom Hamizi Zahia, est née en 1945 à Bir Djebbah, dans la Casbah d’Alger. Elle est considérée comme une authentique fille du « bled »(la campagne), mais il faut savoir que, comme un grand nombre d’autres artistes, elle est originaire d’ Azazga, de la famille Ath Amar Ouzeguene.
Nouara aurait pu être une chanteuse chaâbi ou hawzi du fait qu’elle est née à la Casbah, mais elle a préféré chanter dans sa langue maternelle.
Son enfance a été douloureuse puisqu’à l’âge de 9 ans, suite à une rougeole, elle a contracté une maladie des yeux qui la contrainte à une longue période d’hospitalisation. Elle en perdra presque l’usage de la vue.
D’ailleurs, c’est à l’école des aveugles d’El Achour qu’elle poursuivra sa scolarité jusqu’à l’âge de 9 ans. Recouvrant en effet la vue elle est inscrite par ses parents chez les Sœurs blanches pour rattraper le retard ; ensuite à l’école El Khairia de la Casbah.
Quant à sa vocation d’artiste, Nouara l’a découverte à l’âge de 3 ans, en s’intéressant à tout ce qui se faisait dans les fêtes de l’époque, comme les Icheouiquenès ou bien les pièces théâtrales radiophoniques qu’elle apprenait par cœur. Disons qu’elle rêvait de rejoindre la radio depuis sa tendre enfance.
Ainsi, le rêve s’est concrétisé au lendemain de l’indépendance puisqu’elle a été pour la première fois invitée à une émission animée par Aït Si Selmi puis, une deuxième fois, elle a accompagné ses deux frères lors d’une émission enfantine animée par Zoheir Abdelatif et Mohamed Belhanafi. Il lui sera proposé alors de lire le courrier des auditeurs, proposition qu’elle accepte immédiatement et, depuis, Nouara est sollicitée par d’autres producteurs.
Avec sa belle voix, elle a attiré d’autres réalisateurs, entre autres Ahmed Aïmen pour le théâtre, lequel lui suggère un rôle dans sa production,et ce parmi les chevronnés de la profession tels que Arezki Nebti, Mohamed Hilmi, Ahmed Halit et d’autres encore.
Ensuite, c’est Kamel Hamadi qui lui propose de travailler dans son émission « Musique école, ici radio », suivie d’une autre intitulée « Ifarahene ». De fil en aiguille, elle rejoint l’émission féminine intitulée « Nouva el khaleth » avec les doyennes de l’époque telle que Yamina et Ella Zina. La première est encore vivante : elle a plus de 90 ans. Quant à la seconde, elle est décédée.
Avec tout cette expérience acquise en tant qu’animatrice et comédienne, elle est aussi chanteuse et sa carrière a commencé à se confirmer en 1965 avec le grand compositeur Chérif Khedam. Après un essai, il lui propose un texte s’intitulant « Ayen our thezridh » qu’elle interprète avec l’orchestre de la chaîne 2 sous la direction d’ Amari Maâmar. De là, Nouara est sollicitée par d’autres poètes tels que Madjid Bali, Méziane Rachid et, bien entendu, le grand poète engage Ben Mohamed.
Quant à la composition musicale, elle a été signée par Medjahed Hamid ou bien Hassen Abassi, sauf pour les textes de Chérif Khedam. Nouara a un riche répertoire varié, et tous les thèmes sont abordé : du social à la politique, en passant par la revendication identitaire et la promotion des droits des femmes.
Durant son parcours,Nouara a réalisé des duos avec des artistes de talent tels que Chérif Khedam, Matoub Lounès ou Farid Feragui. Elle figure aussi dans un 33 tour, parmi de grands artistes, enregistré dans le cadre de l’Année internationale de la femme, et édité en France aux éditions « Artiste Arabe Associés », chez Hachelaf.
Nouara demeure, aujourd’hui encore, une artiste militante et une référence pour la génération d’avenir
C'est hier soir même -et ce soir aussi-, qu'elle est à l'affiche avec Medjahed Hamid et pour la première fois à Paris. D'après une amie qui est allée la voir, elle n'en revient pas tant la voix n'a pas changé malgré le poids des années. La deuxième représentation de ce soir va être rehaussée par la présence du maestro Cherif Kheddam. Je me demande si on se rend compte de la rareté de ces moments, de voir les piliers de la chanson kabyle sur scène probablement l'une des dernières fois? Est-ce que le monde réalise qu'ils sont entrain de nous filer entre les doigts? Leur avons-nous fait le chapeau bas pour tout le plaisir qu'ils nous ont procuré toutes ces années-là, en plus d'accomplir avec brio leur devoir de faire la ''chanson kabyle''. A yir ddunit que celle d'un artiste né et resté en Algérie et qui se laisse séduire par les échos des sirènes que lui renvoie son public qui l'oublie si vite éclipsé de la scène. Uhricen, ceux qui ont vite compris cela, se sont fait une situation meilleure en maintenant les recettes de leur Art comme ''Ras el mal'', lfayda attan anda nnidhen. Ahlil a win t&ur teswi3t n ttemzi. S'ils étaient nés sous d'autres cieux, là où les artistes se sont battus d'abord pour avoir un statut avant de s'engager dans d'autres combats, ils seraient entrain de savourer leurs chef-d'œuvres et en voyant que la génération montante a fait davantage et pourquoi pas mieux qu'eux. Mais dans notre pays où tous les combats sont urgents, Il leur arrive de s'oublier et et d'oublier leur fin de jours, ils espèrent que d'ici que l'inévitable ne se présente à leur porte, ils auraient déjà changé le monde; ils en oublient même leurs familles pour faire avancer les choses pour qu'à la toute fin, ils ne retrouvent même pas de trace de ce qu'ils ont fait, ils assistent impuissants à la destruction de leur ouvrage pour lequel ils ont tout donné, ils se meurent incognito, et les vieux tambours qui s'en rappellent ne se mettent à assourdir les consciences amnésiques que le jour de leurs funérailles et basta. Le pire c'est qu'ils se meurent une deuxième fois en voyant ce qu'est advenu de la ''chanson kabyle'', il y a de quoi leur faire oublier leur sacrifice pour qu'à la fin un Disc-jockey, une vulgaire machine qui les remplace partout et des énergumènes de tous bords se permettent de dire qu'ils ont fait une ''version améliorée'' de telle ou autre de leurs chansons. Il y a de quoi devenir diabétique sur le coup.Tanemmirt ik a Kafka pour les pages que tu es entrain d'écrire, une page de plus que Google mettra en avant dès qu'on tape le nom de l'un de nos artistes qu'on a étouffé avec notre amnésie et surtout notre anorexie mentale.
http://idles.centerblog.net
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